Petit SMS d'Eric m'indiquant que l'équipage a repris le mer sous un beau soleil en direction de St Malo le 10/05/2015 vers 11H.
Et comme il est de tradition à Horta, chaque bateau effectuant la transat
laisse sur la digue du port où ailleurs un dessin avec
son nom. Tradition respectée par Yec.Hed Mad, grâce à Enguerrand.


Et
voici votre « Nautic Transat Show » - l’hebdo du 30/04
au 06/05 :

 Pour ceux qui ne
peuvent se connecter quotidiennement, nous avons décidé d’éditer
un hebdo de notre aventure. Plus détaillé que les bulletins
quotidiens mais pas forcément, plus drôle mais pas forcément, plus
véridique mais pas forcément… bref, ce sera la même chose mais…
pas forcément ! Nous sommes partis un jeudi, aussi, nous
enverrons l’hebdo tous les… jeudis !


Jeudi 30/04/15

Une bonne nuit avec
des vents de 15 nœuds bien gérés et bien vécus par les équipiers
de quarts, on a fait de la route, 138 milles anticipés pour le point
de 15h (heure française)
Pour notre déjeuner,
Cracottes avec tranchette de saumon en boite surmontées d’une
couche de fromage frais, pour le plat, le reste de notre ragougnasse,
toujours très bonne.
Fin du repas, il est
14h, Amélie prend la barre et propose aux autres d’aller faire une
sieste en prévision des prochaines journées diffi… personne
n’entend la fin de sa phrase, tous sont déjà dans le duvet.
Vers 15h30,
empannage volontaire d’Eric pour faire une route plus Nord (cap au
33) par vent de travers. Juste après la manœuvre, Amélie met une
ligne à l’eau, cela fait bien longtemps que nous ne vous avons pas
conté nos exploits de pêche en haute mer.
Assez bizarrement et
en parfaite anachronisme avec l’ambiance qui règne à bord, Amélie
décrète qu’elle en a marre d’être qu’avec des « hommes » !
Ca interloque les gentils garçons que nous sommes et qui subissent
la « femme » à bord depuis le début sans se plaindre…
même entre nous ! Elle regrette ses mots durs dénués de tout
fondement et tente de minimiser l’impact de sa malheureuse sortie,
elle fait un pain aux figues !
Nous n’avons pas
de temps de gamberger à d’éventuelles sanctions pour cette petite
« mutinerie » féminine qu’Eric nous interpelle,
poisson, poisson… Il abandonne la barre, se saisit de la ligne et
remonte un splendide mahi-mahi (dolphinfish in english) de 80 cm.
Amélie, de part son initiative, se rattrape bien de ses bien
méchants mots et redevient la petite sirène de l’Atlantique !
17h40, le vent
faiblit, on hisse le geeneker, voile plus légère que le génois,
elle devrait nous permettre de conserver notre vitesse de 6 nœuds.
De ses voyages en
Polynésie, Eric a rapporté la recette du poisson à la tahitienne.
Découpé en dés, mis a mariné dans du jus de citron vert, les
filets sont ensuite mélangés après 20mn à des fruits/légumes
également crus. Pour cette recette ce sera : cœur de palmier,
tomates, pamplemousse, échalotes avec bien évidemment du lait de
coco. Juste excellent, comment dire mieux.
Un petit Whist pour
digérer, Marc gagne cette autre manche !
21h, à la prise du
1er quart de nuit, il nous reste 660 milles à parcourir
avant les Açores. La météo est plutôt clémente, un bon vent 15
nœuds et une petite houle, GV avec 1 ris et génois.





Vendredi
1/05/15

Aujourd’hui, 1er
mai, c’est férié ! Eric trouvera t-il les mots pour nous
motiver ? Peut être des actes ? Double rations de rhum,
douche à volonté, promettre de finir dernier au Whist… En
fait, on n’a pas le cœur à évoquer ces options pourtant
amusantes, la nuit a été dure pour tout le monde.
En effet, si les
nuits se suivent, elles ne se ressemblent jamais vraiment. Pourtant,
ça commençait plutôt bien mais pendant le quart du 3h-6h ça
dérape, le vent forcit, la houle aussi, on enroule le génois mais
ça ne suffit pas. Avec 20/25 nœuds de vent et surtout des rafales
de 30/35 nœuds, plus question de laisser le pilote-auto gérer notre
route, on fera tout à la barre. Vers 6h45, le ton monte encore, avec
une mer bien creusée. On affale la GV et on déroule un génois
réduit, ca brasse toujours, même avec cette petite toile on fait du
7 nœuds. La nuit rend les manœuvres, évidemment, plus difficiles,
plus dangereuses aussi chacun assure/rassure l’autre sans s’agacer,
sans crier, sans ressenti d’impatience même quand ça traine un
peu… vraiment bon esprit.
10h, tout est
redevenu calme, pire, plus de vent, rien ! C’est désolant,
tout ou rien, nous voilà en train de faire route au moteur.
Après les épisodes
chahutés de la nuit, chacun mange à son rythme, une soupe par-ci,
un sandwich par-là, il n’y aura donc pas de repas préparé pour
un déjeuner en commun.
Dans ces conditions
météo, de quart ou pas, personne ne dort vraiment, il faut penser à
récupérer. A 14h, Eric prend le quart, le reste de l’équipage
file au lit… sans manger lol
16h, le vent est de
retour, un petit 8 nœuds, c’est juste-juste mais on hisse la GV,
on déroule le génois, on fait modestement 4 nœuds, au-près et
avec un cap au 60, on est dans la bonne direction.
Petite inquiètude,
la bague de safran est remontée, Eric et Enguerrand décide de lui
interdire cette fâcheuse tendance et la bloque avec 12cm de tuyau
d’arrosage coupé en son milieu et un serflex.
Après cet après
midi de récupération, le moral remonte. A 18h, Marc se voit
proposer par Amélie de faire le repas du soir contre son temps de
quart, accepté ! Ce sera une salade de crudités,
tomates-concombres et un chou blanc braisé, beurre, ail, échalotes
avec quelques gésiers de canard (dernière boite). Vue notre
abstinence à midi, on se régale sans complexe. Notez qu’après 16
jours en mer, on mange encore du frais, belle prévoyance de la part
d’Amélie.
Très beau coucher
de soleil, 1er « selfie », tous ensemble, de
la traversée. Enguerrand prend le 1er quart (21h-0h), la
nuit devrait être calme… si ça pouvait être vrai !





Samedi
2/05/15

Etrange météo qui
nous donne un bon petit vent en début de soirée et qui se dégonfle
quelques petites heures après au point d’être obligé de faire
route au moteur… C’est seulement vers 6 heures que Eole sort de
son outre une brise légère mais suffisante pour stopper les
machines. GV et la moitié du génois nous propulsent à 4 nœuds !
Nos amis les
dauphins, aperçus de loin, alertés par les cris d’enthousiasme
d’Amélie (Go Pro en main) se dirigent vers nous. Quelques uns
jouent avec les remous de l’étrave du bateau un court instant
avant de rejoindre leur groupe.
Ca monte un peu dans
la matinée (on prend 1 ris) et toujours un peu plus jusqu’à midi
(on prend un 2ème ris).
Nous avons prévu de
déjeuner d’un riz cantonais avec de bons gros dés de jambon, on
finira par voir arriver dans l’assiette un genre de risotto aux
légumes du soleil avec une tranche épaisse de jambon à l’os…
Sur cette transat, la cuisine c’est comme la météo, on ne sait
jamais ce qu’on va avoir avant que ça arrive ;-)

Le vent monte et
monte encore… le troisième ris à 16h pour supporter des vents de
25 nœuds (rafales à 30 nœuds)

Nous avions quelque
peu abordé le sujet, à bord, avec du gros ou petit temps, faut se
cramponner partout et tout le temps. Le moindre déplacement doit
être calculé et demande énergie et anticipation. Pourtant dans
notre quotidien de terrien faire un café et le boire, retirer et
ranger sa veste, se brosser et se rincer les dents, tout est simple
et facile. Sur le bateau, on se cale toujours avec un pied, une main,
un coude, parfois même la tête (alouette…). Il faut aussi penser
à où déposer les objets, pas question de laisser son téléphone
en bout de table, son verre sur la desserte de la cuisine, un sac sur
une banquette, une bouteille posée au sol et cela même pour le plus
court instant. A bord, le mouvement perpétuel existe, on
l’expérimente tous les jours et aussi les nuits d’ailleurs !
Il est 18h30, on
vient de casser les 400 milles, à ce rythme, on devrait arriver dans
3 jours à Horta, mardi soir tard ou mercredi matin.





Dimanche
3/05/15

Bon vent, bonne mer,
on a bien avancé pendant cette nuit. Seul bémol, on est passé au
près avec une houle de travers à partir de 3h du matin… ça
tabasse dans les couchettes surtout celle de la cabine avant. Marc
s’en extrait vers 4h et fait copain de chambrée avec Enguerrand
pour finir la nuit sur l’autre banquette du carré, bien plus
confortable. Pas facile de naviguer au près, au près de quoi
d’abord ? Au « pré-tendu », c’est vrai qu’on
n’est pas au calme, au « pré-visible », bof, ce n’est
pas les gribs qui nous ont prévenus, au « pré-sentiment »
il n’en a pas eu beaucoup pour nos organismes fatigués, en tout
cas, cette nuit ce n’était pas un « pré-valoir », non
cette nuit le près ne valait rien !
Le vent tombe vers
8h, on met le moteur en route pour 1 bonne heure de navigation
toujours houleuse. Les voiles prennent le relai vers 9h15 et nous
délivrent du 6 nœuds, GV 2 ris et génois à demi.
Enguerrand en charge
de l’entretien courant du moteur, effectue ce matin sa petite
inspection. Il trouve, tombée sous le moteur, une vis qui ne sert à
rien (on la garde quand même…) puis il vérifie la jauge d’huile,
complète le niveau, la consommation est normale, tout est en ordre.
Nous sommes
dimanche… est-ce qu’on se fait un repas du dimanche ? Va
pour un confit de canard, haricots verts. Avec toute cette graisse
pas question de faire chauffer dans un plat au four, on est toujours
au près et vent de travers, ça bouge de trop. On perce 2 trous dans
la boite et on la met au bain marie. Pendant ce temps, on pile de
l’ail qu’on mélange à du beurre, on tartine le tout sur une
baguette précuite que l’on met au four… qu’est ce que c’est ?
Oui, un préfou, spécialité vendéenne, ça accompagnera bien notre
confit ;-)
Tout est chaud et
comme il fait beau on dresse la table dominicale sur la plage arrière
pour profiter du soleil qui nous a bien fait défaut ces derniers
jours. On sort notre boite de confit bien chaude mais un p’tit
roulis suivi d’un autre un peu plus gros et l’on renverse un bon
bol de graisse sur le plancher et par la même occasion sur le polo,
le short d’Eric qui garde contenance (bravo). Le temps de tout
nettoyer, le préfou est un peu trop grillé mais on s’en
régalera néanmoins. Même Amélie, petite mangeuse d’ail, a
croqué ses 2 tartines !
Après midi
farniente, on profite du soleil, le bateau avance seul (mais pas sans
nous) à 7 nœuds.
Ce soir, betteraves
et lentilles en salade avec échalotes et dés de jambon, fromages au
choix, Gruyère ou Vache-Qui-Rit, desserts au choix, compote, riz au
lait, crème de marron, yaourt vanille.





Lundi 4/05/15

La
nuit a été calme, le vent a été constant jusqu’à 3h puis est
tombé à néant, démarrage du moteur jusqu’à 10h. Le vent est de
retour et bien orienté, nous suivons notre cap idéal au 55 et à
6.5 nœuds.
Encore
une belle journée de soleil, les vents ont tournés, ils sont
sud/sud-ouest l’air est donc plus chaud, que du bonheur. Sur la
plage avant Amélie bouquine son deuxième roman. La mer est d’huile,
Eric en profite pour faire le niveau de gaz-oil, Marc confectionne
une protection pour protéger la tête des étourdis qui se la
fracasse dans le panneau de descente supérieur coulissant lorsque
celui-ci est à moitié ouvert. Quel philanthrope ce Marc, à moins
qu’il ne se soit, lui aussi, quelque peu étourdi, à plusieurs
reprises !

Nous
avons avancé la montre du bord d’1 heure, nous sommes d’ores et
déjà à l’horaire des Açores et un décalage de 2h avec la
France.
Nous
déjeunons de saucisses fumées et de flageolets vite avalés pour
reprendre nos places, alanguis, sur la plage arrière. Car les gribs
(prévisions météo) nous ont apprit qu’un gros temps serait sur
les Açores mardi à partir de 13h (nous devrions arriver mardi
soir), aussi, nous profitons de ce doux moment de calme ensoleillé
avant le chaos ! Si cela se vérifie, on espère juste être déjà à
Horta, bien au chaud dans le très renommé Pub « The Peter
Café »
Nous
croisons aussi régulièrement de petites méduses dont la
particularité est de posséder un appendice qu’elles peuvent
ériger pour en faire une… voile. Elles se déplacent, tout comme
nous, au gré des vents pour découvrir de nouveaux horizons et faire
de nouvelles rencontres, quelle belle nature !
Diner
de lasagnes-ratatouille et viande des grisons, plat remarquablement
exécuté, made by Amélie ;-)
Dans
le même temps, pour profiter du four bien chaud, Enguerrand nous
concocte un far breton dont il a demandé la recette par mail. La
recette arrivera trop tard, c’est donc d’instinct que notre
pâtissier exécute son gâteau et il est top-extra, verra t-il le
jour ou sera-t-il tout englouti pendant la nuit ?
Nous
devrions arriver à Horta demain fin d’après midi, on part au lit
content de penser à la douche chaude de la capitainerie à
l’arrivée.





Mardi 5/05/15

Pouah… quelle
mauvaise nuit, un calvaire. Un bon vent pour commencer, qui forcit,
on prend 1 ris, puis un deuxième, nous naviguons ainsi jusqu’à
6h. Enguerrand qui était hors quart a tout de même procédé aux 2
prises de ris. Il prend la relève à 6h avec, incroyable, plus de
vent du tout. Pétole au compteur = matinée au moteur et ce jusqu’à
10h.
Ensuite, c’est
limite apocalyptique, nous encaissons les premiers vents de la
dépression qui nous rattrape, c’est déjà beaucoup mais ça va
monter encore jusqu’à casser 3 coulisseaux de grand voile. Avec
des vents à 30 nœuds, il est plus que temps de tout affaler
(baisser la grand voile) et de réduire le génois, déployé à son
minimum. Avec tout ça comme toile, c'est-à-dire rien, on fait du 6
nœuds mais impossible de choisir le cap qui nous intéresse car il
faut ménager le bateau et l’équipage, pour cela nous sommes vent
de travers, il aurait fallu faire du près !
Nous ne sommes plus
qu’à 50 milles de Horta et avec ce cap, nous allons la dépasser.
Tel Ulysse voyant son ile et ne pouvant l’aborder, toujours et
encore refoulé au loin, toujours plus loin, on tourne et vire devant
Horta… Nous sommes dans la même « odyssée », la houle
est forte, le vent aussi, les 2 nous sont contraires. Seule la
patience est de mise, attendre que le vent tourne et que cesse cette
puissante houle qui se fracasse contre la coque et recouvre même le
pont par instant. Va-t-on arriver avant demain matin, demain midi ?
Et puis, d’un
coup, le vent tombe et… ne se relève pas. On met donc le moteur en
route, à petite vitesse, car la houle est toujours forte et face à
nous.
Diner pris au calme
sur la plage arrière, choucroute (2 boites, on a faim) et petite
compote au choix : pomme-poire, menthe-passion, pomme-banane...
pas de café, tout le monde au lit sauf, Enguerrand, l’homme du 1er
quart.





Mercredi
6/05/15

Incroyable scénario
qui prend fin ce matin à 4h. Enguerrand qui a pris son quart hier
soir à 21h est resté jusqu’au petit matin pour assurer à petite
vitesse notre arrivée sur Horta, quelle abnégation. Nous ne sommes
plus qu’à quelques milles, il réveille toute l’équipe pour
laisser Eric faire l’entrée dans le port de Horta, quelle
élégance.
La capitainerie est
fermée, nous décidons de prendre une place libre dans la marina. La
bonne procédure aurait été de s’amarrer face à la capitainerie
en attendant son ouverture… A 9h, nous sommes tous dans le bureau
du port pour présenter nos passeports et récupérer nos cartes
d’accès au ponton. Notre sésame en main, nous fonçons à la
douche… quel bonheur, de l’eau douce, chaude, ça semble immense,
on peut même lever les bras, pas trop quand même, quand on ferme
les yeux, ça tangue un peu !
Bien sûr, même si
on s’est levés à 4h du matin, il y aussi des travaux à faire.
Marc est en charge de changer les joints des toilettes, l’eau de
mer y remonte et par gros temps, cela pourrait inonder le bateau.
Enguerrand vide les
coffres de l’arrière du bateau, les éponge et refait les joints.
Il fait beau, tous
les matelas (humides) de nos lits ainsi que les mousses des
banquettes sont aérés à l’extérieur du bateau et sèchent enfin
au soleil.…
Grosse lessive faite
par Amélie, 5 gros sacs de linge sale et salé !
Eric prend RDV avec
un électricien pour tester/réparer l’éolienne. Il arrive vers
10h30 teste l’éolienne qui fonctionne et produit mais détecte
qu’elle n’est, tout simplement, pas connectée aux batteries
!
Un mécanicien est
aussi requis pour changer le câble de l’inverseur, il doit venir
vers 18h.
Il est tard 13h45,
nous déjeunons au Peter Café, ça fait tellement longtemps qu’on
en rêve ! On mange, on boit, on récupère dans ce haut lieu de
la navigation à la voile décoré de divers pavillons, flammes,
cartes... Escale presque obligée pour tous les transateux qui s’y
rencontrent et racontent leur(s) traversée(s)
15h30, on rentre à
bord, on effectue les derniers travaux, Amélie récupère le linge
qui-sent-bon.
Le mécanicien
confirme que la commande de l’inverseur est à changer. Il revient
demain matin pour prendre les dimensions exactes.
Diner au Peter Café,
on ne traine pas trop, la journée fut longue









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Fin de notre 3ème
semaine de notre transatlantique dont les derniers jours de
navigation ont été très éprouvants. Nous voilà maintenant à
Horta pour 2 jours. On retrouve avec délice les bienfaits de la vie
à terre, le bateau est stable et nous avec. Il y a aussi le confort
d’une simple douche prise au port contre 2€ pour ensuite
s’installer en terrasse de la cafétéria pour un bon café qui ne
se renverse pas même quand on ne le surveille pas. Nous sommes aussi
gâtés car le soleil est de sortie, tout est là pour qu’on se
détende au mieux. On doit repartir vendredi matin, ça fait court
mais c’est la météo qui commande, on profite donc à fond de
cette escale bienvenue.
La remontée sur
Saint-Malo se fera en ligne directe, on ne devrait donc pas longer
les côtes d’Espagne, ni celles du Portugal, encore moins celles de
France sauf en arrivant vers Ouessant. De part sa parfaite gestion
des vivres nous avons tous renouvelé notre confiance à Amélie pour
qu’elle prenne en charge, une fois encore, l’avitaillement. Vous
allez pouvoir à nouveau saliver à la lecture de nos délicieux
repas pris à bord.
Nous sommes à 10/12
jours de vous retrouver, qui seront les plus contents, vous ou nous ?


Si vous avez des
questions, n’hésitez pas, laissez un message sur le blog (Gilles,
notre administrateur expert, nous le relayera)