Position du 30 avril à 15h00 (B): 32° 13,6 N 041 02,6 W



CR du 29 avril :



Encore et encore de la pluie. "Humidité" est notre quotidien.



Le vent reste fort 20 nds rafales à 25. On navigue grand largue et

la distance parcourue en 24 h est de 138 miles. Des creux de 4 à 5 mètres

nous secouent pas mal. Il nous reste un petit plus de 700 miles pour

Horta.



La fatigue ne perturbe pas l'ambiance du bord.



Les menus des repas ne sont plus aux niveaux de ceux du début de la

traversée, mais restent excellents. Marc sait faire.



Amélie va tenter aujourd'hui de faire un pain aussi réussi que les

derniers d'Enguerrand et d'Eric.

 Et
voici votre « Nautic Transat Show » - l’hebdo du 23/04
au 29/04 :

Pour ceux qui ne
peuvent se connecter quotidiennement, nous avons décidé d’éditer
un hebdo de notre aventure. Plus détaillé que les bulletins
quotidiens mais pas forcément, plus drôle mais pas forcément, plus
véridique mais pas forcément… bref, ce sera la même chose mais…
pas forcément ! Nous sommes partis un jeudi, aussi, nous
enverrons l’hebdo tous les… jeudis !


Jeudi 23/04/15
Journée très
attendue car à la lecture des gribs des jours précédents, la météo
devait changer aujourd’hui. Elle a effectivement changé, nous
sommes maintenant vent arrière avec les voiles en ciseaux, GV avec 1
ris (réduction de la toile, 3 possibles) sur tribord avec une
retenue de bôme et génois tangonné sur babord. En plus du gréement
traditionnel, avec ce surcroit de drisses, d’écoutes
supplémentaires, le bateau vu de l’arrière ressemble à une
véritable toile d’araignée flottante, Enguerrand est satisfait et
joue à Spiderman. Malgré tout ça, petite déception quand même
car la puissance du vent qu’on nous promettait entre 15 et 20 nœuds
a du mal à s’établir durablement au dessus de 12 nœuds. Notre
vitesse est ainsi de 5 à 6 nœuds, peut être un peu plus élevée
grâce à la bonne et belle houle qui nous pousse un peu. Nous
sommes, tout de même, globalement satisfaits de faire, enfin, un peu
de chemin.
Pas de bricolage ce
jour, juste un peu de W40 sur la bague de safran qui « couinait »
quelque peu. Comme on n’est pas ennuyé par les chiens du voisin,
tous les bruits non indispensables à la bonne marche du bateau nous
interpellent…

Ce midi, l’équipage
a petit appétit et envie de fraicheur, au menu : carottes
râpées et pommes de terre aux lardons.
Cet après midi,
Amélie retente sa chance au jeu du « je-fais-mon-pain-moi-même ».
A sa 1ère tentative, son pain aux olives ressemblait à
une… piteuse pita. Cette fois, elle a doublé la dose de levure…
on a maintenant peur de voir sortir du four un gigantesque bibendum
chamallow, voire de ne plus pouvoir rentrer dans le bateau… devenu,
de fait, insubmersible ;-)

Ce soir, émincé de
bœuf Strogonof, carottes (du jardin) au beurre et petits pois
(conserve)
Whaouuuu… la
boulangère vient de sortir le pain de sa fournée. Son pain est…
comment dire… oui… là, y’a pas, il est top bon, le challenge
est lancé, son nom « qui-fera-le-pain-mieux-que-moi » !





Vendredi
24/04/15

La viande d’hier
soir préparée à la Strogonof n’aurait pas été plus salée si
la vache avait bu toute la mer morte, relation de cause a effet, on a
bu, en une nuit, tout le lac d’Evian !
Il y eu aussi
boulette hier soir, Marc a renversé un verre de vin rouge sur la
housse de la banquette du carré. Béatrice (qui les a
confectionnées) si tu nous lis, fais preuve de ta plus grande
tolérance, le garçon est profondément désolé. Il nous avait
pourtant assuré que si on ne joue pas avec la nourriture, on badine
encore moins avec le vin ! Heureusement, Amélie, héritière
d’un secret de sa grand-mère a fait bouillir de l’eau qu’elle
a répandu sur le tissu au goutte à goutte. Miracle et soulagement,
après une nuit de séchage sur les filières, la vilaine tache a
disparu. Ne reste que la honte pour le « pôvre » Marc et
sa sanction : manger, seul, au dessus de l’évier pendant les
3 prochains repas.
La nuit a été
mouvementée, 15 nœuds et grosse houle en vent arrière, ça a
brassé pas mal. Du coup, pas trop possible de manœuvrer, on a subi
le vent et on a fait une route un peu trop Nord. On a rectifié ce
matin, empannage, GV avec 1 ris sur babord et génois tangonné sur
tribord.
Il est 11h30, la
météo nous annonce 25 nœuds de vent dans la journée, on va,
d’ores et déjà, prendre 1 ris supplémentaire. Ca sent la fin du
‘’dress-code’’ maillot de bain et du menu avec plat en
sauce, on va passer au bol de nouilles, bien serré dans son
harnais !
Bingo, il pleut, il
vente (jusqu’à 30 nœuds), la mer s’est bien creusée, on
avance, certes, mais ça bouge à bord. D’ailleurs, tout bouge,
gamelles et bidons, verres et assiettes. Pour se déplacer et éviter
de se fracasser la tête, l’épaule, la hanche, le coude contre
table, porte ou un quelconque point fixe, bien prévoir de s’agripper
avant de faire un pas tout comme pour une via ferrata. Sur le pont,
seul ou pas, gilet et longe de harnais obligatoires. Le panneau de
descente est fermé à cause de la pluie qui inonde le carré,
conséquence dommageable pour le barreur qui est bien seul sur le
pont mais il ne s’ennuie pas pour autant…
Repas de gala en
ce jour de gros temps : soupe, sandwich et compote !





Samedi
25/04/15

Ce matin, tout est à
nouveau calme, trop même, plus de vent. On petit déjeune et on
démarre le moteur !
Le soleil est
revenu, le ciel est dégagé, ça chauffe, nous voilà revenus
quelques jours en arrière, on ressort les shorts.
On en profite aussi
pour faire notre lessive. Tout ce linge coloré qui sèche sur les
filières… avec un brin de poésie on penserait à un quartier de
Naples, si on conserve juste l’aspect réaliste, ça ressemble
plutôt à un bateau de Roms.
Il y a quelques
bricolages aussi : changement d’une poulie de grand voile,
nettoyage de tâches de rouille sur l’avant du bateau, démontage
sur le bout dehors des pattes de fixation tordues.

Au jeu du
« qui-fera-le-pain-mieux-que-moi » Enguerrand a relevé
le défi. C’est parti, il s’isole pour faire son mélange, se
retranche dans une des cabines pour pétrir et demande à rester seul
dans la cuisine pour cuire son œuvre. Il fait tinter la cloche, on
peut enfin redescendre dans le bateau. Sous le torchon, on distingue
la forme du pain, elle est bien ronde. On le regarde tous, Enguerrand
arbore un sourire de vainqueur, il a les yeux humides, ses mains
tremblent quand il arrache d’un coup, d’un seul, dans un geste
auguste, le linge qui recouvrait son pain. Un instant de silence,
très court, chacun se cherche du regard, puis fusent les premières
exclamations : ‘’hourra’’, ‘’bravo’’,’’ ah
bah là’’… Rien à redire, enfin du pain, du bon pain de
France.

Diner : penne à
la napolitaine puis fromages. Et oui, bien sûr, il y a eu Ti Punch
avant le repas ;-)

On enchaine avec un
Whist, cette fois Marc l’emporte de 10 petits points sur Eric.
Le vent était
revenu en début de soirée, timide, mais suffisant pour hisser la
grand voile et mettre le génois à contre, on est vent arrière,
idéal pour passer la nuit.




Dimanche
26/04/15

La nuit a été
calme, peu de vent certes mais on a quand même pu faire route à la
voile jusqu’à ce matin 9h30. Ensuite, à nouveau pétole, on a
donc démarré le moteur pour recharger les batteries et pour avancer
un peu…
La courroie
d’alternateur a été démontée pas pour gagner en puissance mais
pour économiser du gaz-oil, il semblerait que l’alternateur
« pompe » 30% de l’énergie fourni par le moteur, en
pure perte quand les batteries sont chargées. Marc regardera cet
aspect de la chose en rentrant en métropole, n’existe-t-il pas
d’alternateurs débrayables pour pallier ce gâchis et éviter tout
démontage ?

Question hygiène à
bord, tout va bien. Les douches sont prises à l’arrière du bateau
au seau d’eau de mer (à peine fraîche…), rinçage à l’eau
douce avec parcimonie. Il y a aussi un débat à bord qui n’est pas
encore tranché : barbe ou pas à l’arrivée ? Pour Eric,
qui manie le rasoir tous les matins, ce sera sans ! Pour
Enguerrand déjà métamorphosé en loup de mer ce sera avec !
Marc est encore très indécis, Amélie… aussi !
Le « bon »
pain d’Enguerrand lui a donné des ailes… il nous façonne comme
dessert un gâteau qui fait peur* : une tarte Tatin, c’est bon
ça ! Dans la foulée, pour profiter du four bien chaud, il
refait un pain, encore une réussite.
Enguerrand, encore
lui, décidément ce dimanche 26 avril 2015 est vraiment le sien, il
est d’ailleurs élu « homme du jour » après qu’il
eut mis une ligne à l’eau et à nouveau péché. Cette fois, c’est
un thon germon de 1 kg, petite prise mais nous n’avions pas ou peu
tenté notre chance ces derniers temps.
Nous naviguons
toujours au moteur depuis ce matin et Eric nous propose une
baignade ! La météo s’y prête et la couleur de l’eau est
d’un bleu profond… profond comme 4054 mètres à cet endroit
précis (28°24'900 N, 49°54'993 W), on pourra ainsi écrire sur
Google Map « ici, j’ai nagé » ;-)
Au diner, la pêche
du jour est cuisinée avec courgettes grillées et pommes de terre,
facile et tellement bon…
Après une journée
au moteur, il est bon de retrouver le bruit des voiles pour la nuit.
Petit vent, petite vitesse (4 noeuds) mais au moins on dort au calme.




* : explication
à l’arrivée pour ceux qui n’ont pas compris…





Lundi 27/04/15

On
vous parle de ce qu’on fait le jour mais le bateau est sous
surveillance 24/24 donc la nuit aussi. Les quarts de nuit sont
organisés comme suit : 21h-0h / 0h-3h / 3h-6h. Il n’y a donc
que 3 personnes concernées. La 4ème est considérée
hors quart de nuit mais prend tout de même la relève à 6h jusqu’au
petit. Les quarts sont tournants (ils auraient pu être fixes),
c'est-à-dire que la personne du 21h-0h prendra le 0h-3h le jour
suivant, le 3h-6h le jour d’après, sera hors quart de nuit ensuite
et ainsi de suite pour chacun d’entre nous.

Parlons
maintenant de cette journée de tous les dangers, tels que les gribs
(prévisions météo) nous l’ont annoncée. Ca commence avec un
ciel gris, quelques moutons (pas de ceux des prairies) mais rien de
titanesque, on se prépare tout de même : une écoute de grand
voile fatiguée est changée, la poulie double de la bôme est
également échangée contre une neuve (1 des réas était fendillé).
Tout est prêt pour accueillir ce coup de vent (25/35 nœuds) prévu
dans l’après midi. Le vent monte, la mer se forme, il est encore
tôt mais à bord on fait déjà bouillir des pommes de terre en
prévision, trop difficile de cuisiner quand tangage et roulis
défient à bord notre équilibre de bipèdes.
Nous
avons encore décalé d’1 heure pour continuer à profiter des
soirées, l’écart avec la France est maintenant très réduit,
vous regardez « plus belle la vie » juste 3 petites
heures avant nous !
Côté
routage, Le Marin - Horta (Ile de Faial) c’est 2380 milles, nous
venons de franchir les 1190 premiers, nous sommes donc à mi-chemin
de notre escale prévue aux Açores, c’est bon ça !
Nous
déjeunons d’un taboulé suivi d’une salade de pommes de terre
tièdes aux gésiers de canard confits du Gers, le tout servi dans
des bols, bien calés sur les bancs de la plage arrière. Fin du
repas, Eric et Marc s’éclipsent, la digestion se fait mieux en
position allongée pourquoi s’y opposer. Enguerrand et Amélie
prennent donc un quart improvisé qui quelques 60mn plus tard à des
allures de fin du monde. La pluie tombe drue, le tonnerre gronde, les
éclairs déchirent le ciel assombri par de gros nuages menaçants.
En raison de l’orage, l’électricité est coupée pour éviter
tout dommage aux instruments. La sieste est bien finie, Eric et Marc
s’habillent, je devrais dire s’équipent, car il faut mettre
quelques épaisseurs étanches avant de monter sur le pont. Pendant
ce temps, l’équipe de quart, replie le génois en urgence, le vent
est monté d’un coup à 40 nœuds, la plage arrière est inondée,
l’eau n’a pas le temps de s’évacuer, bain de pieds jusqu’aux
mollets. Nous sommes maintenant 4 sur le pont, nous gréons le
« solent », un mini foc utilisé par grand vent (y’a
encore plus petit le tourmentin) pour ménager le génois, enroulé
de moitié. Eric et Marc restent seuls sur le pont, Emilie et
Enguerrand redescendent dans le carré au chaud et au sec.
Tout
fini toujours par arriver, c’est l’heure de l’apéro. Après ce
violent grain et tout ce battage, double dose de rhum dans nos Ti
Punch. Chaque équipe le boit dans son espace VIP, signification
différente suivant l’étage : ‘’Very Indolent People’’
dans le carré ou ‘’Very Inondé People’’ sur la plage
arrière !
L’équipe
du carré prépare notre diner : sandwichs, chips à l’ancienne,
petits gâteaux secs en dessert.
21h,
il fait encore jour (grâce à notre décalage) mais Enguerrand est
seul pour ce début de quart. Les autres se « réservent »
pour la nuit à venir qui pourrait être tonique et fortement humide.





Mardi 28/04/15

Ô douce nuit…
juste quelques belles averses. Au petit matin, le vent est stable
autour de 15 nœuds, pas tout à fait orienté comme on voudrait, on
est vent arrière, cette allure ne nous permet pas de suivre notre
cap idéal au 55.

Nouvelle barrière
franchie, il nous reste 1000 milles à parcourir jusqu’aux Açores
à faire en 6 jours ? Plus probablement en 7 jours.
Avec 15 nœuds et
une houle de mer modérée, nous rangeons le solent, le génois est
de retour à l’avant et la grand voile n’a plus de ris. Le bateau
respire à nouveau à plein poumon ce bon air de l’Atlantique, nous
filons jusqu’à 8 nœuds de vitesse.
A midi Amélie
orchestre un savoureux plat à base du reste de nos pommes de terre,
du dernier poivron rouge en stock, d’un bocal de ratatouille, le
tout gratiné au four avec fromage pour les 2 tiers (Eric boude
toujours le fromage fondu), en dessert poires au sirop.
Après midi calme,
sieste, lecture, pétanque… pétanque ? Je plaisante, merci à
ceux qui suivent ;-)
Le vent forcit
autour de 20 nœuds, nous prenons 1 ris de grand voile et battons
quelques records de vitesse, 12,91 nœuds dans un surf, Enguerrand à
la barre.
Les 3 autres font
une partie de Whist, Eric la gagne !
Nous dinons d’une
Paëlla servie au bol et d’un peu de fromage avec LE pain, le
meilleur pain encore jamais fait à bord, ce pain a été fait par ?
Par… Eric qui retrouve son titre de « Roi du Pétrin ».
Le soir tombe, en
prévision d’une nuit avec du vent, nous reprenons 1 ris
supplémentaire de grand voile mais nous laissons le génois.
1er quart
de nuit, 21h-0h, toujours 20 nœuds de vent et une belle houle qui
déroule par l’arrière. 22h30, en configuration de vent arrière,
après un joli surf, le bateau file à l’abattée d’au moins 20°,
Marc n’a pas le temps de mettre le pilote auto en stand by et de
reprendre la barre pour lofer qu’une rafale à 30 nœuds envoie la
bôme voir ce qui se passe sur l’autre amure, fichtre, ça
décoiffe ! Un empannage acheté, un empannage offert, bis
repetita, 3 mn après, tout le monde est réveillé et maintenant sur
le pont. On prend le dernier ris (1ère fois sur le
‘’YEC’HED MAD’’ depuis l’ère d’Eric), on réduit le
génois, on met une retenue de bôme et on double les quarts (on est
2 par quart) en attendant que ça passe. Eric et Marc d’une part,
Amélie et Enguerrand d’autre part vont se relayer toutes les 4
heures.






Mercredi
29/04/15

La nuit a été
agitée, venteuse mais surtout compliquée avec ces vagues de houle
qui déroutent notre bateau et ces rafales jusqu’à 30 nœuds. Ca
demande beaucoup de vigilance, un œil en permanence sur le
répétiteur girouette/anémomètre pour anticiper en cas de nouvelle
abattée.
L’équipe est un
peu fatiguée, légèrement groggy et en plus, à 10h Amélie cassent
les œufs ! Heureusement, c’est pour les préparer brouillés
avec du bacon, hum, c’est bon ça !
Mer et météo sont
toujours identiques, une petite accalmie vers midi, on retire un ris
(faut pas gâcher), on file allègrement 7,5 nœuds. Il y a aussi les
bonnes conséquences de ces conditions : nous sommes passés
dans la nuit en dessous des 900 milles qui nous séparent des Açores,
nous avons établi, hier, un nouveau record pour cette traversée à
148 milles nautiques effectués en 24h qui a été porté aujourd’hui
à 153… Horta, nous voilà !
Ce midi, servi au
bol, salade de crudités : tomates, concombre, choux blanc et
riz. Pour le plat, servi au bol, un mix réchauffé et assaisonné
des restes de nos repas précédents nous a donné une excellente
ragougnasse, par contre, impossible de dire avec exactitude ce qu’il
y a dedans…
18h, nouveau grain
(pluie) avec un vent qui forcit, on prend à nouveau le 3ème
ris, on restera dans cette configuration pour la nuit.













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2ème
semaine de mer, de notre transat Le Marin - Saint Malo via les Açores
que nous toucheront probablement mardi ou mercredi.

La vie à bord est
maintenant bien organisée. Nous n’avons pas encore entamé l’eau
douce du deuxième ballast, probablement qu’Eric va nous autoriser
à prélever plus que nos 33cl quotidiens pour nous laver ? Nous
avons a contrario droit à 50cl de Lorraine (bière brassée en
Martinique), d’aucuns échangeraient volontiers cette houblonade
pour pouvoir se rincer les cheveux ;-)

Il semblerait aussi
que nous produisions plus de déchets sur cette transat retour que
sur la précédente. La question que se posent les 3 nouveaux :
est-ce que les ‘’autres’’ à l’aller ne jetaient pas
tout par-dessus bord » ? Evidemment, ils peuvent s’en
défendre…
Nos affaires sont
tellement imprégnées d’eau de mer qu’elles ne sèchent pas,
étrange sensation que de les remettre humides, limite poisseuses.
Ultime paradoxe, nos cabines sentent le renfermé alors qu’on ne
peut pas être plus au grand air !
Il nous reste peu de
produits frais mais la conserverie est bien fournie, on va continuer
à se régaler.
Amusant de relire
dans le dernier hebdo « … que les vents faibles jouent avec
notre patience », parfois la vie nous entend et nous envoie ce
qu’on lui demande… alors merci la vie, on a été bien servi
;-)